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Cynthia FLEURY

professeur de philosophie politique

La fin du courage ?

jeudi 7 avril 2011 20h00

Chaque époque affronte, à un moment de son histoire, son seuil mélancolique. De même, chaque individu connaît cette phase d’épuisement et d’érosion de soi. Cette épreuve est celle de la fin du courage. Comment convertir le découragement en reconquête de l’avenir ?


Notre époque est celle de l’instrumentalisation et de la disparition du courage. Mais ni les démocraties ni les individus ne peuvent en rester à ce constat d’impuissance. Nul ne résiste à cet avilissement moral et politique.

Chercheur associé au Centre d’histoire de la philosophie moderne du CNRS, Cynthia Fleury enseigne à l’Institut d’Études Politiques de Paris et à l’American University of Paris. Elle a écrit plusieurs livres, dont Métaphysique de l’imagination (Éditions d’Écarts, 2000), Pretium Doloris (Pauvert, 2002), Dialoguer avec l’Orient (PUF, 2003) et Les Pathologies de la démocratie (Fayard, 2005).


Article de Wikipédia

Cynthia Fleury, née en 1974, est un professeur de philosophie politique à l’American University of Paris, enseignant-chercheur à l’Institut des sciences de la communication du CNRS, chroniqueuse à L’Humanité et maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris.

Publications

 2000 : Métaphysique de l’imagination, éd. d’Écarts, coll. « Diasthème », Paris, 745 p. (ISBN 2-912824-27-3)
 2001 : Mallarmé et la parole de l’imâm, éd. d’Écarts, coll. « Diasthème », Paris, 144 p. (ISBN 2-912824-30-3)
 2002 : Pretium doloris : L’accident comme souci de soi, éd. Pauvert, Paris, 205 p. (ISBN 2-720-21463-9)
 2003 : Dialoguer avec l’Orient : Retour à la Renaissance, éd. Presses universitaires de France, coll. « Intervention philosophique », Paris, 307 p. (ISBN 2-13-053484-8)
 2004 : Difficile tolérance, avec Yves Charles Zarka, éd. Presses universitaires de France, coll. « Intervention philosophique », Paris, 230 p. (ISBN 2-13-053977-7)
 2005 : Manifeste pour une nouvelle école, avec Jean-Luc Muracciole, éd. Little Big Man, coll. « Nomad’s Land », 155 p. (ISBN 2-915557-04-7)
 2005 : Les pathologies de la démocratie, éd. Fayard, Paris, 282 p. (ISBN 2-213-62322-8)
 2009 : Les pathologies de la démocratie, éd. Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche / Biblio essais » (no 31544), Paris, 2009 312 p. (ISBN 978-2-253-08466-2)
 2010 : La fin du courage : La reconquête d’une vertu démocratique, éd. Fayard, Paris, 203 p. (ISBN 978-2-213-65162-0)

Directeur de publication :

 2008 : L’islam en France, avec Yves Charles Zarka (dir.) et Sylvie Taussig (dir.), éd. Presses universitaires de France, coll. « Quadrige / Essais, débats », Paris, 732 p. (ISBN 978-2-13-055727-2), hors-série de la revue Cités (2004)


Quelques vidéos de Cynthia FLEURY trouvées sur le Web




Messages

  • Avis de Daniel Berland de la librairie COQUILLETTES à LYON - 04/03/2010

    Sans jugement moral, Cynthia Fleury se penche sur cette chute de vitalité, ce découragement de soi qui touche les sociétés en général et l’action politique en particulier...

    Lâcheté pour les moralistes, défaut libidinal pour les hédonistes ou état dépressif pour les psychanalystes, Cynthia Fleury nous interroge sur cette familière « phase d’épuisement et d’érosion de soi ». La philosophe propose, à la manière d’un quadruple remède épicurien, de dédramatiser le mal individuel et tire dans ce brillant essai, la sonnette d’alarme face au manque de courage collectif et politique, auquel « ni les démocraties ni les individus ne résisteront à cet avilissement moral et politique ».

    Si Cynthia Fleury invite Agamben, Aristote, Montaigne, Sartre et beaucoup d’autres grandes signatures philosophiques à sa table, c’est surtout dans la poésie d’Hugo que la philosophe trouve la lumière légitime pour éclairer son argumentation. « Désespérer, c’est déserter » écrivait le poète, qui avait bien compris que le manque de courage laissait place aux vides : vide de sens, de vérité, de pertinence, d’humanité, d’espoir, et conduisait, in fine, aux vides démocratiques et politiques.

    La philosophe pointe en ce brillant essai, le désastre collectif annoncé, s’il ne jaillissait en chacun de nous, un sursaut vital et éthique de retour à une volonté de courage individuel, afin de reconquérir la vertu démocratique. Un essai courageux et libératoire.

    • merci cynthia fleury pour votre choix mentale ce un bon specialite au niveau intellectuelle de l’analyse ,d’essayer connaitre la verite qui est relatif.
      l’individue consiste de 2 choses important qui sont l’ame et le corps nous somme besoin de nourriture de notre esprit comme notre corps ,mais le peuple donne le grand importance de la matiere qui est enfin est fini mais l’esprit n’as pas de limite et cesa la liberte aucun obstacle epistomologique,dans notre societe il ya plusieres obstacles comme les obstacles psychologie ,le sociaulogie,l’economologie et le politique .a mon avis

  • La revue de presse Robert Maggiori - Libération du 8 juillet 2010

    On pourrait ne pas être attiré par un titre tel que la Fin du courage, en se disant qu’il n’y a jamais de fin de rien et que rien n’est plus arbitraire que déclarer la fin de quelque chose, du civisme, de la religion, de la famille, de la philosophie, des utopies, de la presse écrite ou du cyclisme. En réalité, le propos de Cynthia Fleury n’est pas d’une Cassandre qui prophétiserait que le courage a disparu. Poursuivant sa réflexion sur les « pathologies de la démocratie », elle veut signifier que, de même qu’on n’identifierait pas la satiété ou le repos si on n’avait jamais connu la faim et la fatigue, de même on ne saurait faire l’épreuve du courage si la décision courageuse, d’un individu ou d’un corps politique, ne s’arrachait de son fond de découragement...
    Peut-être voit-on dès lors pourquoi il faut faire de la morale du courage le fondement d’une politique. Il ne s’agit pas seulement d’en appeler au « courage » des gouvernants, ni à faire des voeux pieux pour qu’ils « tiennent un discours vrai » et s’abstiennent de trafiquer, de mettre leurs intérêts privés au-dessus des intérêts publics, de leurrer et de tromper les citoyens. Pour Cynthia Fleury, la démocratie, qui n’est pas « fondée en vérité », ne peut se pérenniser que si elle s’appuie sur le « socle non vicié » du courage, que si le peuple reconquiert le courage de la décision, ou, au moins, « la volonté de ne pas laisser la dégénérescence l’emporter si facilement ».



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