La Liberté de l'esprit La liberté de l'esprit
Association créée en 1989
Contribuer au débat citoyen sur les questions de société
Conférences et débats à Quimper
  Qui sommes-nous ?  |  Conférences à venir   |   Saison actuelle & saisons précédentes  |  Contact - adhésion  |  Rechercher

Accueil > Politique > Noël MAMÈRE

Noël MAMÈRE

Écologiste

Chaud devant, quel avenir pour notre planète ?

mardi 13 novembre 2007 20h30

Noël Mamère, ancien journaliste, s’est lancé en politique à la fin des années 1980. Depuis 1989, il est maire de Bègles (33). Vice-président et porte-parole de Génération écologie entre 1992 et 1994, Noël Mamère adhère aux Verts en janvier 1998. Il est élu député au Parlement européen de 1994 à 1997. Depuis 1997, il est député de la Gironde.


Enregistrements audio de la conférence-débat

Présentation

Conférence

Débat


« Plus personne ou presque ne conteste la réalité du changement climatique et la responsabilité humaine de ce bouleversement, analyse Noël Mamère. Malgré ce constat, les responsables politiques refusent de remettre en cause leurs objectifs du moment. « Notre maison brûle », peut-être, mais nous continuons à regarder ailleurs, du côté de la croissance d’antan, d’avant les crises pétrolières, la canicule et la fonte des glaciers. « Mon but n’est pas de jouer sur les peurs, mais de regarder en face les périls annoncés par les scientifiques, poursuit-il. Nous ne sauverons "notre maison" que par une appropriation citoyenne et démocratique du problème parce qu’elle recouvre et éclaire les contradictions essentielles du monde moderne : Nord et Sud, riches et pauvres, Occident et Orient, local et global... Attendre, c’est ouvrir la porte à des sociétés de contrainte et à des formes d’éco-totalitarisme ».


15/11/2007

Le plaidoyer écologiste de Noël Mamère

« Le réchauffement climatique est source de menaces pour l’équilibre de nos sociétés démocratiques » : c’est en substance, le propos qu’a tenu Noël Mamère, mardi soir à la salle du Chapeau-Rouge, à l’invitation de la Liberté de l’esprit.

L’ancien journaliste, aujourd’hui député-maire de Bègles (Gironde), a développé pendant plus d’une heure, devant une centaine de spectateurs, un discours au contenu très politique. Au demeurant, c’est le militant Vert, plus que le conférencier, qui a parlé.

Exclus et vulnérables en première ligne

Dans un plaidoyer dense et passionné, l’élu écologiste a, d’emblée, évoqué les références qui ont alimenté sa réflexion dans sa jeunesse étudiante : René Dumont, le père de l’écologie en France, ou encore l’Américain Ralph Emerson à qui l’on doit « Les premiers écrits de la problématique écologique ». Citant également, pêle-mêle, Henry David Thoreau, Chico Mendes et Martin Luther King, Noël Mamère s’est fait l’avocat de la « désobéissance civile », qu’il assimile à une « résistance non violente » à l’ordre établi. Estimant que « les exclus et les plus vulnérables sont les premières victimes du drame du bouleversement climatique », Noël Mamère a souligné le « lien entre justice environnementale et justice sociale ». « La canicule de l’été 2003 a frappé prioritairement des êtres fragiles et isolés. L’ouragan Katrina a pesé sur les populations noires les plus défavorisées », a-t-il rappelé.

« Pas pour vendre l’apocalypse »

Martelant à son auditoire qu’il n’est « pas celui qui vient vous vendre l’apocalypse », Noël Mamère a rappelé que « nos modes de vie sont négociables et doivent être négociés. Nous n’avons qu’un seul monde. Les ressources de la Terre ne sont pas infinies, il faut protéger ses ressources ». Sans prise de conscience mondiale, « l’homme sera condamné à la survie », a-t-il estimé. Les écologistes seraient-ils éternellement condamnés à une forme de minorité active ? Noël Mamère pense le contraire. « Nos idées ont gagné. Le Grenelle de l’Environnement représente une victoire culturelle. Mais rien de concret n’a été proposé sur les engrais azotés et sur les pesticides. Ce n’est pas la France, à elle seule, qui réglera la question environnementale ». Noël Mamère a conclu son discours sur la « révolution écologique », en cours en Californie sous le vocable de « Green economy ». Partisan d’une démocratie active, hostile à toute forme d’« éco-totalitarisme », il a insisté sur le fait d’inscrire son combat dans la liberté. « Je suis favorable à l’écologie de la libération, non pas à l’écologie de la contrainte ».


Voir en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/No%C3%...






Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

La liberté de l'esprit, 1 allée Mgr Jean-René Calloc'h, 29000 Quimper
SPIP | | Suivre la vie du site RSS 2.0